En travaux d’élagage, vous disposez effectivement de différentes méthodes pour prendre soin de votre parc botanique, en fonction de vos besoins. En effet, vous devez tenir compte de leurs espèces respectives, car le traitement des feuillus n’est pas le même que celui des fruitiers. Pareillement, la coupe typique dispensée aux variétés forestières n’est pas identique à celle des plantes d’ornement (palmiers…). L’émondage fait ainsi partie de ces opérations spécifiques pour le taillage d’un arbre têtard de campagne ou bien l’entretien d’un résineux en milieu urbain. Dans cette optique, faire appel à un élagueur confirmé vous sera d’une grande utilité pour mener à bien votre chantier.
Appréhender l’émondage d’’un arbre en têtard
Pour ce faire, la cime est coupée, une fois que son niveau atteint 2 m de hauteur, en vue d’une exploitation cyclique des rejets. A cette distance, vous éviterez notamment que les boutures soient broutées par les animaux de passage.
Dans cette optique, voici les différentes étapes à respecter :
- supprimer la flèche en hiver, à partir du moment où votre baliveau dispose à 1,30 m du sol une circonférence de 8 à 15 cm.
- Conserver les pousses à proximité de la trace de coupe au cours du printemps suivant.
- Lancer l’émondage entre la période de la mi-décembre jusqu’à la mi-février, au bout de la cinquième année de traitement.
- retirer toutes les branches au niveau de la première coupe, tout en veillant à ce que la tête ne soit pas entamée. Le cas échéant, la cicatrisation deviendra plus compliquée. De la même manière, si vous effectuez une taille trop loin de la cime, des chicots se formeront également.
Par la suite, vous devez planifier les prochaines interventions tous les 8 à 15 ans pour réussir à moduler la vigueur de votre plantation et équilibrer votre rythme d’exploitation. Toutefois, les saules qui sont généralement préparés pour la production de brins fins, afin de réaliser de la vannerie sont émondées annuellement. Autrement, si vous avez de vieux chênes, la conservation des repousses vous permettra de redémarrer l’arbre.
Apprécier l’émondage d’un arbre urbain
En principe, cette technique est utilisée sur des arbres urbains qui ont fait l’objet d’une taille architecturée (en marotte ou en tête de chat). Pour mener à bien ce type d’intervention, vous devez entreprendre manuellement l’émondage tous les 3 ans. Autrement dit, un tel chantier exige beaucoup de temps et la mobilisation de main-d’œuvre qualifiée. Toutefois, il vous offre l’avantage travailler sur des espèces à faible hauteur. Par conséquent, vous n’aurez pas besoin d’investir dans des équipements dédiés, car une simple échelle ou encore une nacelle peut suffire.
Auparavant, les gestionnaires de ville misaient sur une conduite en tête de saule, mais cette approche est jugée mutilante pour les espèces arboricoles. De ce fait, ils préfèrent les transformations qui privilégient les tailles douces et qui permettent d’obtenir des formes en rideau ou en port semi-libre.
Pour conclure, afin de profiter au mieux des effets bénéfiques de vos travaux d’élagage, vous devez prendre soin d’appliquer la technique adaptée. Dans cette optique, les conseils et les savoir-faire d’un professionnel dans ce domaine restent indispensables. Par conséquent, il serait plus avisé de faire appel à un élagueur expérimenté pour assurer l’entretien de votre végétal.