Dans la cigarette électronique, c’est l’e-liquide qui est réchauffé pour produire de la vapeur. Celle-ci est ensuite acheminée jusqu’au drip tip pour être aspirée par les vapoteurs. Il existe, actuellement, de nombreux parfums en matière de liquides pour cigarette électronique. Généralement, ils diffèrent grâce à leurs arômes, mais pas forcément. Certains e-liquides peuvent se composer de produits peu habituels envers lesquels il faut se méfier.
Quelle est la formule de base des e-liquides ?
Pour utiliser une e-cigarette, l’e-liquide est indispensable. Vous ne pouvez effectivement produire de la vapeur sans liquide même si vous vous dites que vous avez investi dans la meilleure vapoteuse 2020. Les deux sont donc indissociables d’où l’intérêt de prêter attention au choix de l’un et de l’autre.
Si pour l’appareil, la notoriété de la marque, les matériaux de conception et les technologies embarquées seront les premiers critères à vérifier, pour les e-liquides, c’est au niveau de la composition qu’il faut regarder.
Tous les e-liquides ont une formule de base commune. Celle-ci comprend de :
- Propylène glycol ou glycérol
- La glycérine végétale
- Arômes artificiels ou naturels
A ces trois-là, on ajoute souvent un peu d’alcool distillé et de la nicotine. Ce sont toutefois des ingrédients facultatifs et dont la teneur peut varier d’un flacon à l’autre.
Sont-ce des ingrédients dangereux ?
Normalement non, mais il faut quand même faire preuve de prudence surtout concernant la nicotine.
Rappelons effectivement qu’elle est extraite du tabac et est la principale source de dépendance chez les fumeurs. Il faut donc l’utiliser avec parcimonie et surtout, ne pas dépasser la dose maximale autorisée. Le seuil établi est de 20 mg/ml dans un flacon de 10 ml. Attention toutefois, même si le taux est fixé à ce chiffre, vous n’êtes pas obligé de vapoter un liquide avec la dose maximale. Vous pouvez très bien, en fonction de votre niveau de dépendance, utiliser un liquide à 2 mg/ml ou un peu plus. Tout dépend de vos besoins et de votre profil de dépendant. Vous pouvez aussi contrôler la teneur vapotée en utilisant un e-liquide DIY ou fait-maison. Ce qui est certain c’est que la nicotine utilisée dans le vapotage est moins dangereuse du fait de l’absence de combustion. Cela favorise une absorption lente par l’organisme donc un risque de dépendance moindre. Et toujours en termes de nicotine, privilégiez la nicotine végétale à la nicotine de synthèse qui est plus dangereuse.
En ce qui concerne les autres éléments, le niveau de dangerosité est également moindre. Pour :
- L’alcool distillé qui est facultatif, son taux est strictement limité à 1 %. Si l’étiquette en affiche plus, mieux vaut éviter ce flacon.
- Le propylène glycol ou PG : dans le vapotage, ce dernier est responsable du hit tant recherché par les vapoteurs. Plus votre flacon en contient, plus le hit sera intense. Cela sera d’autant plus vrai si vous utilisez un dispositif puissant et un liquide fortement nicotiné. Même s’il s’agit d’une substance non-toxique, mieux vaut se limiter à un taux plus faible puisqu’un hit trop puissant peut générer des irritations au niveau de la gorge et une déshydratation. Ces effets ne sont pas dangereux à proprement parler puisqu’ils disparaissent d’ailleurs au bout d’un certain temps, mais ils sont quand même gênants. Notez que le PG est aussi utilisé dans d’autres produits de la consommation comme les médicaments.
- La glycérine végétale ou VG : c’est également un produit non-toxique validée par les autorités sanitaires. Elle a une texture plus visqueuse et est responsable de la quantité de vapeur produite. Plus son taux sera élevée, plus vous aurez de vapeur, mais avec une saveur plus légère. C’est le PG qui relève le goût de la vapeur donc si son taux est inférieur à celui de la VG, le goût sera moins prononcé. Vous aurez néanmoins une vapeur plus sucrée puisque la VG en injecte à haute dose. Il existe actuellement des e-liquides 100 % VG ou high-VG très appréciés des « clouds chasers ». Quel que soit son taux, la VG reste saine pour l’organisme, mais elle peut encrasser rapidement la résistance.
- L’arôme : on trouve actuellement une multitude d’arômes sur le marché. Certains sont artificiels alors que d’autres sont naturels. On préfèrera évidemment les parfums naturels. Globalement, ces produits n’ont rien de toxiques, mais attention quand même aux cocktails pouvant générer des réactions chimiques lorsque les différents composants ne sont pas compatibles. Il faut aussi se méfier de certains parfums comme la cannelle (source de cinnamaldéhyde) et la vanille (source de vanilline) puisqu’ils ont des effets néfastes sur les cellules pulmonaires et les voies respiratoires.
De quels produits faut-il vraiment se méfier ?
Si l’étiquette du flacon se limite aux composants cités ci-dessus, vous n’avez rien à craindre. Par contre si vous voyez afficher d’autres produits méconnus ou inconnus, mieux vaut se méfier. Et l’absence d’étiquette est une bonne raison de passer son chemin.
Parmi les produits auxquels il faut se méfier, il y a le diacétyle, le dicétone, l’acétoïne, d’acétylpropionyle, le parabène et tout produit psychotique.